« Palais des Beaux-Arts » initie en 2013 le nouveau cycle d’expositions du musée de l’Ecole des Beaux Arts de Paris. Les trois généreux espaces d’expositions (hall d’entrée, Salle Melpomène, Salle Foch, couvrant une surface de 1200m2) avaient soufferts de 30 années de juxtapositions d’aménagements provisoires, qui ont masqués petit à petit la richesse ornementale des murs et plafonds.

L’architecte Elsa Neufville et le scénographe Alexis Bertrand ont proposé de libérer les volumes historiques, pour les équiper ensuite d’aménagements modulaires minimalistes. Le Palais développe ses propositions thématiques dans 4 espaces d’expression: au rez-de-chaussée la « Boite »  accueille le travail d’un ancien étudiant, face à la nouvelle librairie. La salle Melpomène est destinée aux oeuvres contemporaines, tandis que la salle Foch à l’étage abrite d’un côté la monographie d’un artiste, et de l’autre une sélection d’oeuvres provenant de la collection des Beaux Arts.

La confection de dalles lumineuses éclairantes sur deux faces (leds 4000K blanc neutre IRC>80), suspendues avec légèreté par un cadre acier sous les poutres du plafond, a permis de répondre avec une relative simplicité aux enjeux d’aménagement du hall et des deux volées d’escalier:

– libérer au maximum les volumes, dégager les parois et plafonds

– dispenser un éclairage harmonieux et homogène dans les différents espaces -unité de traitement.

– proposer un matériel très épuré, d’une lecture évidente, pour ne pas entrer dans une surenchère visuelle avec les modénatures et les oeuvres qui seront exposées

– réduire la quantité d’appareils pour minimiser l’impact visuel des cheminements des câbles et faciliter la maintenance

– augmenter significativement les niveaux lumineux.

Deux grands portiques lumineux supportent dans la salle Foch deux plafonds lumineux (lignes leds, velum PVC) graduables et pouvant abriter des oeuvres fragiles dans une ambiance très tamisée comme des oeuvres récentes nécessitant une lumière plus vive.